Insomnie, douleurs, migraines : quel CBD choisir ?

Insomnie, douleurs, migraines : quel CBD choisir ?

Le cannabidiol, composant issu de la plante de cannabis, se retrouve dans l’entièreté du plant. Alors que les méthodes d’extraction scientifiques se perfectionnent pour en tirer une molécule pure, non polluante, l’industrie du CBD en a profité. Les produits en CBD se multiplient en effet, proposant des huiles, des cristaux ou encore des sucettes. Si le CBD est en plein essor, c’est aussi parce que ses nombreux bienfaits gagnent en réputation. Alors, quel CBD choisir en remède contre les insomnies, les douleurs ou les migraines ?

Quels produits au CBD sont commercialisés ?

Dans les dernières années, le cannabidiol s’est popularisé auprès des consommateurs. Associé au cannabis, évidemment, et à son composant psychoactif, le THC, le CBD avait peu pour convaincre. Pourtant, de nouvelles études se sont penchées sur la question et, bien vite, les multiples bienfaits du cannabidiol se sont révélés. La Commission européenne tranche d’ailleurs à ce sujet, signalant que le CBD se différenciait tout à fait du THC. Si l’un reste considéré comme un stupéfiant, le second est autorisé à la production, la commercialisation et la consommation.

Dans certains pays d’Europe, tels qu’en Suisse par exemple, l’utilisation du CBD comme remède bien être s’est même largement popularisé. En France également, se procurer des produits au CBD devient bien plus facile. Entre boutiques spécialisées, parapharmacies ou commandes en ligne, le CBD s’incorpore sans trop de difficultés au quotidien d’un consommateur.  Il peut ainsi le retrouver sous de multiples formes, qui se prêtent à différents usages :

  • huile de CBD, plus ou moins concentrée ;
  • cristaux de CBD ;
  • produits alimentaires, des sucettes aux brownies ;
  • cosmétiques, du baume au soin visage ;
  • spécialités pour animaux, des croquettes aux huiles ;
  • pastilles ou gélules ;
  • fleurs et têtes à fumer ;
  • liquide e-cigarette ;
  • tisanes et thés.

Pourquoi le CBD est-il un remède bien être ?

La consommation de CBD peut être conseillée pour tout individu victime de certains troubles affectant son calme, son sommeil ou ses muscles. Les personnes souffrant d’arthrose, d’épilepsie, d’insomnie ou de dépression auront ainsi tendance à se tourner vers ce complément bien-être. Cela, s’il est compatible avec le traitement médical suivi.  Si le CBD est particulièrement utilisé comme remède bien être pour ces manifestations-là, c’est donc grâce à la réaction du cerveau lors de la mise en contact.

En effet, une fois consommé, les cannabinoïdes présents dans le cannabidiol interagissent avec les récepteurs CB1 et CB2 présents dans le corps. Ces derniers sont en communication avec, d’une part, la zone cérébrale, et de l’autre, l’ensemble des os et de la peau. Le CBD envoie donc un message au cerveau, qui traduit généralement cela par une demande de sérotonine. Cette hormone du bonheur, telle qu’elle est surnommée, encourage ainsi le corps à se relaxer.

Ce message a des effets positifs à plusieurs échelles. D’une part, l’intensité de l’activité neuronale se calme. Cela signifie que l’individu voit ses angoisses se calmer, car son cerveau ralentit. Cela peut aider à s’endormir plus facilement ou à se sortir de phases dépressives. L’impact est aussi physique : les muscles se détendent, le corps se relâche. Apaisé, calmé, le consommateur se repose davantage. Grâce à ses facultés anti-inflammatoires, le cannabidiol permet en prime d’apaiser les douleurs directement au sein des os ou du derme. Pour cela, il n’est pas rare qu’il soit expérimenté à des fins thérapeutiques dans des traitements.

Sommeil : bien doser les gouttes d’huile de CBD

Selon l’affliction qui touche le consommateur, un type de produit sera plus avantageux qu’un autre. Qu’en est-il pour le sommeil ? Concrètement, c’est l’huile de CBD qui sera la plus à même de créer un effet sédatif durable. En prime, la consommer au sein d’aliments ou de boissons, soit par voie digestive, serait plus avantageux. En effet, en procédant ainsi, le cannabidiol réagira plus tardivement que s’il avait été ingéré oralement. Du cannabidiol consommé par voie digestive mettra entre deux à trois heures à entrer en plein effet. C’est la solution idéale pour ceux qui souhaitent améliorer leur sommeil ou atténuer leurs insomnies.

Afin de le consommer, il faut avant tout connaître la bonne utilisation de l’huile de CBD. Cette dernière, après tout, peut s’utiliser de plusieurs façons. Des gouttes peuvent facilement être incorporées à un plat ou à une boisson, digérée après le repas, afin d’amener à l’endormissement en fin de soirée. Dans tous les cas, il faudra veiller à faire réagir l’huile de CBD avec un corps gras afin que les bienfaits s’activent. Du lait ou de la crème s’ajoutent ainsi aux thés ou tisanes.

La posologie exacte, concrètement, dépendra de la morphologie de l’individu. Selon son poids et sa taille, différents grammages seront à prendre pour que les effets se fassent ressentir. Toutefois, aux premières prises, mieux vaut respecter les posologies de base. Pour l’huile, il est commun de conseiller deux à trois gouttes à la fois, deux à trois fois dans la journée. Si le stress est relativement bénin, consommer entre 5 à 10 mg de CBD permet déjà de bien relaxer le corps et l’esprit. Ce dosage est approprié pour des personnes adultes entre 45 et 70 kg. Demander conseils à son vendeur reste toutefois judicieux.

Douleurs, migraines : quel CBD choisir ?

Les fragilités que peuvent apaiser les produits au CBD sont nombreuses. Qu’il s’agisse de douleur articulaire, par exemple, liée à des inflammations, ou encore des crises migraineuses, le cannabidiol démontre ses bienfaits. Une étude italienne, effectuée en 2017, appuie notamment sur les bénéfices du CBD sur les migraines, réduisant leur douleur jusqu’à 55 %. De même, les crises se faisaient moins régulières, leurs fréquences baissant de 40,4%.

Afin de profiter de cet apaisement, bien doser son CBD saura tout aussi important que le type de produit choisi. Pour calmer les douleurs rapidement, il faudra plutôt s’orienter vers du CBD sublingual. Cela peut se faire par des gouttes d’huile ou des gélules. Ces produits réagiront directement avec les muqueuses, transmettant aussitôt le message aux zones concernées. L’effet antalgique du cannabidiol se répand donc en quelques minutes, pour soulager immédiatement le corps. Qu’il s’agisse de douleur musculaire ou de migraines, le consommateur verra ainsi son affliction s’atténuer.

En termes de quantité et de dosage, une fois encore, il est compliqué de donner un chiffrage précis. L’intensité des douleurs, la sensibilité du consommateur au cannabidiol, son poids et sa taille et les traitements pris impacteront la posologie. Toutefois, pour un adulte entre 45 à 70 kg, c’est un dosage allant de 30 mg à 80 mg qui peut être ingéré pour des douleurs importantes. Cette dose recommandée doit similairement s’atteindre en palier, en augmentant la dose au fil des jours et semaines. Ce, jusqu’à trouver sa posologie idéale.

Contre l’arthrose, le CBD thérapeutique

Pour des afflictions qui fragilisent le corps sur la durée, le processus reste toutefois assez similaire. Dans le cas d’épilepsie, par exemple, ou même de troubles articulaires longs termes, tels que l’arthrose et l’arthrite, le cannabidiol peut en effet tout autant soulager. Pour des crises de douleurs subites, une ingestion par voie orale allège rapidement le corps. Au contraire, afin d’assurer un remède durable, incorporer sur plusieurs mois du cannabidiol à sa routine alimentaire peut faire la différence.

Ces remèdes restent toutefois de simples compléments, à l’heure actuelle, à des traitements existants. Il faut donc s’assurer de la compatibilité avec les médicaments prescrits. Le CBD thérapeutique, lui, est encore à l’étude et devrait largement se populariser dans les prochaines années. Aux États-Unis, par exemple, il est déjà approuvé par les organismes de santé dans le traitement de certains syndromes d’épilepsie. Cette branche thérapeutique viendrait alors devancer les essais sur le cannabis, dont les propriétés bénéfiques sont encore à l’étude.

Laissez un commentaire